Le jeudi 22 février 2018

Woodland blanket -suite-

Presque 3 semaines plus tard, 3 traitements antibiotiques plus loin, des heures passées au lit, ratatinée, crevée, raplapla, épuisée à tousser comme une dingue, même que si j'étais fumeuse je m'inquiéterais grave.
Les amydales en feu, aphone (bon ça c'est juste l'occasion de fermer un peu ma gueule...) j'avance pas beaucoup du tout sur ma woodland blanket.



A peine quelques rangs.
Ça sent le sapin, j'vous l'dis !
D'ailleurs Ours brun m' a déjà apporté des fleurs.



Bon je rassure les anti-fonctionnaires, tout ça c'est avec 0 arrêt maladie.
Autant dire que j'ai bossé avec un masque sur la tronche pour éviter de contaminer mes collègues et le public,  et largement abusé du gel hydroalcoolique qui flingue les mains.
Et que j'étais franchement à l'ouest, que je me suis prise les pieds dans le fil du téléphone, que j'aurai pu me péter le nez, que j’entendais pas grand chose au téléphone, que j'ai bu des litres de tisane au miel pour m'adoucir la gorge et que j'ai fait des stages répétés aux chiottes. Ben,  oui, faut bien éliminer la tisane...
Mais je n'étais pas arrêtée, parce que tout le monde le sait, les fonctionnaires se mettent toujours en arrêt maladie (merde je croyais que c'était un professionnel de santé qui prescrivait les arrêts maladie et pas les gens qui s'auto-arrêtaient !?).

Et sans oublier, bien que très fatiguée, après ma journée de boulot, je continue à rendre visite à ma pauvre maman, toujours à l'hôpital. Elle ne me reconnait plus, à de graves troubles du comportement qui la laisse hospitalisée depuis  fin novembre et peu d'espoir de la voir à nouveau intégrer un Ehpad.
Elle s'étiole petit à petit. Elle n'est plus qu'une petite chose, la peau sur les os. Elle semble peut-être apprécier encore les caresses sur les mains et le visage. Et encore, je n'en suis pas certaine. Disons qu'à ce moment là, elle semble se détendre un peu et cesse de crier...
Mais quelle merde cette saleté d'Alzheimer !!

Du coup, Février sera pauvre en messages sur ce blog parce que je ne fous rien en ce moment. Vers 21h,  je m'endors comme une merdouille crevée que je suis. Je ne  risque pas de faire avancer mon ouvrage.

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